Les 34 symptômes de la préménopause et de la ménopause

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Comment ne pas se pencher sur la préménopause et la ménopause d’une femme, quand on sait à quel point ces deux périodes peuvent être un véritable tsunami tant sur le point physique que psychique ? ThéraFémina nous aide à y voir plus clair sur les symptômes qui accompagnent ces épreuves et nous dévoile leurs conséquences sur le bien-être et la santé au quotidien. Certes, les femmes ne réagissent pas toutes de la même façon, que ce soit au moment de la préménopause ou de la ménopause. Quand les unes vivront ces moments avec peu de répercussions, d’autres en cumuleront les symptômes. La préménopause est une phase de transition hormonale irrégulière où apparaissent des fluctuations des cycles et déjà les premiers chamboulements. Elle se situe la plupart du temps entre entre 35 et 50 ans. C’est aux alentours de 51 ans que la ménopause fait son entrée, à savoir au moment de l’arrêt complet des règles (après 12 mois aménorrhée). Les symptômes persistent ou s’intensifient et la qualité de vie en est bouleversée. Une étude américaine d'Avis, N.E, et al (2009), publiée dans The Journal of the Menopause Society a démontré un réel impact sur la qualité de vie des femmes en préménopause aux portes de la ménopause.

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Les 34 symptômes de la préménopause et de la ménopause
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Pourquoi ces symptômes arrivent-ils au moment de la préménopause et de la ménopause ?

Une série de « mouvements » physiques, psychiques et gynécologiques entrent en jeu. Les œstrogènes et la progestérone, les deux hormones féminines majeures produites par les ovaires ont pour rôle de réguler les cycles menstruels, la thermorégulation, l’humeur, le sommeil, la lubrification vaginale, et bien d’autres paramètres essentiels à la vie d’une femme en pleine santé.

Mais lorsque la production de ces hormones se fait de plus en plus rare, voire stoppe brutalement, l’équilibre physiologique est perturbé.

A la préménopause, les ovaires ont des cycles irréguliers et la sécrétion d’œstrogènes fluctue considérablement. Quelquefois l’hormone est produite en excès, d’autres fois elle est moindre. Et comme il n’y a plus d’ovulation, la progestérone chute plus rapidement. Ces mouvements anarchiques entraînent une modification dans l’organisme et les premiers symptômes apparaissent.

A la ménopause, les ovaires cessent totalement la production d’œstrogènes et de progestérone et la thermorégulation, la muqueuse génito-urinaire, les os et le métabolisme sont affectés. L’organisme est bousculé, essaie de s’adapter, bataille, et les symptômes s’intensifient, voire se multiplient.

ThéraFémina vous livre les 34 symptômes de la préménopause et de la ménopause

En amont de la préménopause, les œstrogènes interviennent quasiment partout ! Au niveau cérébral ou cardiaque, dans les muscles, les os, les muqueuses vaginales et urinaires, dans le métabolisme, la thermorégulation, le système nerveux, bref, dans tout ce qui constitue l’organisme d’une femme en âge de procréer.

Mais au moment de la préménopause, la production d’œstrogènes (et de progestérone) s’affaiblit jusqu’à s’arrêter brutalement à la ménopause. Et c’est l’une des raisons pour lesquelles les symptômes dont nous parlons ici ont une place. D’autres facteurs tels que l’éducation, le milieu social, l’environnement, ou encore la génétique, peuvent influencer certains des symptômes, mais la chute d’hormones reste le facteur essentiel de ces manifestations sur l’organisme.

Ces symptômes peuvent apparaître dès la préménopause et évoluer pendant la ménopause. Nous les avons classés par catégories. La plupart sont bien connus dans la littérature médicale et ont fait l’objet d’études scientifiques sérieuses et validées.

Les symptômes que nous abordons ici concernent soit la préménopause, soit la ménopause, soit les deux. Gardez en mémoire que les fluctuations d’œstrogènes et de progestérone sont les deux vecteurs essentiels de ces troubles ici.

Symptômes vasomoteurs

Bouffées de chaleur

Le centre thermorégulateur, par l’intermédiaire de l’hypothalamus reçoit les informations sur la température cérébrale, cutanée, et sanguine grâce à des thermorécepteurs, situés dans la peau, le cerveau et les vaisseaux sanguins. Les « bouffées de chaleur » correspondent à une sensation soudaine de chaleur intense au visage, dans le cou et sur le thorax, accompagnées de rougeurs cutanées et parfois d’une transpiration excessive.

Sueurs nocturnes

Durant le sommeil, une transpiration abondante, liée aux mêmes mécanismes que pour les bouffées de chaleur, provoque des réveils nocturnes dus à l’inconfort ressenti. Il faut alors souvent changer de vêtements de nuit ou de draps, tant ils sont trempés par cette sueur désagréable.

Frissons

Le dérèglement du système thermorégulateur est l’une des causes des frissons ressentis pendant la nuit. C’est une sensation de froid intense, nourrie de tremblements. C’est comme un spasme, ou une contraction musculaires incontrôlable mais passagère, au niveau cutané.

Selon l'étude de D. Doumont, F. Libion, D. Houeto (2006), publiée dans Service Communautaire de Promotion de la Santé 1 , ont examiné l’impact des symptômes vasomoteurs chez les femmes en périménopause et ménopause. Il en ressort une corrélation entre la baisse des taux d’œstrogènes et l’apparition de symptômes vasomoteurs et une aggravation de la qualité de vie quand ces symptômes sont sévères et persistants.

Troubles du sommeil

Insomnies

Les perturbations hormonales et les bouffées de chaleur peuvent perturber inlassablement le sommeil. Difficultés à s’endormir, réveils nocturnes récurrents, impossibilité de se rendormir, nuits blanches, les matins sont douloureux et entachent la journée.

Réveils nocturnes fréquents

Souvent brusques et sans raison apparente, mais liés aux sueurs nocturnes causées par la ménopause, aux bouffées de chaleur, aux frissons, et au stress, les réveils nocturnes sont fréquents et altèrent la qualité du sommeil. Celui-ci est fragmenté, plus léger, moins profond, donc moins réparateur.

Fatigue chronique

Les réveils nocturnes fréquents, les insomnies, le stress, les bouffées de chaleurs et les sueurs nocturnes perturbent le sommeil. La sensation persistante d’épuisement mental et physique le matin en résulte. Elle peut être associée à un manque d’énergie durant la journée ou de « brouillard mental ».

Syndrome des jambes sans repos

Avoir « les jambes sans repos » est un symptôme particulièrement agaçant ! Il est beaucoup plus présent chez les femmes ménopausées ou au point de l’être, car il est aggravé par tous les symptômes vasomoteurs cités auparavant. Ces symptômes sont plus souvent ressentis lors de périodes de stress ou d’anxiété. Une carence en fer (ou en magnésium) peut aggraver la situation.

Symptômes psychologiques et cognitifs

Sautes d’humeur

Les changements hormonaux à la ménopause ont un impact soutenu sur le transit intestinal, le sommeil ou le stress, mais aussi sur les émotions. Résultat ? Des sautes d’humeur souvent brutales et incontrôlées surviennent. Cela peut aller d’un état de joie intense à une tristesse excessive ou d’un grand plaisir lors d’un accomplissement à une anxiété soudaine.

Anxiété

Une hypervigilance, une agitation intérieure, une inquiétude récurrente, des ruminations, parfois même des palpitations cardiaques, sont le reflet d’une anxiété chronique difficile à enrayer.

Dépression

Humeur en berne, troubles de l’appétit et du sommeil, apathie, tristesse, mélancolie, sont les signes d’une dépression sous-jacente, d’autant plus si ces signes persistent dans le temps. Sont responsables les troubles hormonaux mais aussi le contexte psychologique de transition vers une ménopause.

Irritabilité

Lorsque l’on est irritable, on s’agace ou on s’énerve plus facilement que quiconque. Les contrariétés se multiplient et l‘impulsivité ou même l’impatience prennent le pas sur la raison. On peut envoyer des joutes verbales ou des remarques sèches, sans la moindre réflexion en amont.

Difficultés de concentration

La persistance de fatigue à la préménopause, de troubles du sommeil, de stress et d’anxiété peuvent amener à des troubles liés à la concentration. Difficile de rester focalisé sur une tâche, ou de suivre une conversation, ou encore de mémoriser et organiser ses idées.

Troubles de la mémoire

Les troubles de la mémoire se caractérisent par des oublis fréquents (rendez-vous, objets perdus, etc.) accompagnés par une difficulté à enregistrer des informations récentes, ou des mots dans une conversation.

Le stress, la fatigue ou l’anxiété sont souvent associés à ces symptômes.

Des recherches épidémiologiques récentes au Mali de Lamine S. Diarra (2009), publiée dans l'Université de Bamako, Faculté de Médecine, de Pharmacie et D'Onto-Stomatologie 2  confirment que la préménopause et la ménopause s’accompagnent fréquemment de troubles cognitifs subjectifs, principalement des difficultés de mémoire à court terme et de concentration.

Perte de motivation

Les femmes concernées ressentent un manque d’intérêt à se projeter dans des loisirs précis ou des relations, qu’elles soient affectives ou professionnelles. Le manque d’enthousiasme pour les activités quotidiennes est prégnant et l’envie d’entreprendre s’amoindrit.

Crises de panique

Elles arrivent brutalement alors que tout semble aller. C’est une peur inexpliquée, accompagnée d’une impression d’étouffer ou de ne plus pouvoir respirer. Le rythme cardiaque s’accélère, les jambes flageolent… La sensation de mort imminente rend la situation terrifiante. La crise de panique est sans danger mais elle peut être très impressionnante.

Symptômes Physiques

Maux de tête

Le stress, l’insomnie, les bouffées de chaleur et l’anxiété peuvent aggraver les maux de tête qui sont fréquents lors de la préménopause et la ménopause. Fortement liés aux fluctuations hormonales, ils peuvent s’intensifier chez les femmes déjà sujettes aux céphalées et aux migraines.

Douleurs articulaires et musculaire

Même si les douleurs articulaires ne sont pas toujours liées aux dérèglements hormonaux, elles sont bien présentes à cette période de la vie. Il est clair que la chute d’œstrogènes affecte aussi la bonne santé des cartilages, des articulations, et des inflammations. Les endroits du corps les plus ciblés touchent davantage les petites articulations telles que celles des mains et des pieds. Mais elles peuvent aussi s’étendre au cou, aux genoux, aux coudes.

Vertiges

Le ralentissement du métabolisme, la baisse de la pression artérielle, les troubles du sommeil et le stress à répétition, peuvent provoquer des vertiges. Un déséquilibre au niveau de l’oreille interne dû aux troubles hormonaux peut être aussi responsable de ces pertes d’équilibre.

Prise de poids

Les femmes en préménopause et plus encore en période de ménopause, ont l’impression d’avoir toujours faim et se jettent littéralement sur des aliments gras, salés et sucrés. Ce qui provoque inévitablement une prise de poids. Elles n’ont plus la sensation de satiété et se « remplissent » plus qu’elles ne se nourrissent.

Ballonnements

La dérégulation hormonale et le retentissement sur le métabolisme ont souvent pour conséquence des ballonnements. Des troubles intestinaux avec flatulences et/ou éructations peuvent aussi être responsables de ce ventre dit « gonflé ».

Ongles cassants

Il n’est pas rare d’avoir des ongles cassants, striés, fendus en période de préménopause et de ménopause. Les déséquilibres hormonaux entraînent une diminution de la production de kératine, une protéine qui confère dureté et résistance aux ongles.

Peau sèche

Une peau « jeune » et en bonne santé contient du collagène et de l’élastine (protéines) ainsi que de l’acide hyaluronique (molécule naturellement présente dans le corps humain qui maintient l’hydratation et le tonus de la peau au quotidien). Malheureusement, la production de ces substances clés diminue au moment de la préménopause et à fortiori à la ménopause, entraînant une réduction sévère de l’hydratation et de l’élasticité de la peau. Celle se fragilise, devient plus sèche et est sujette aux rides. Le sébum aussi (huile naturelle qui aide à garder la peau hydratée) participe à cette sécheresse cutanée.

Perte de cheveux

La perte des cheveux est un symptôme très mal vécu dès la préménopause, car au-delà de ce symptôme, la féminité en est affectée…

Au cours de la préménopause et de la ménopause, le taux d'hormones féminines (œstrogènes) diminue tandis que le taux d'hormones masculines (androgènes) se maintient, induisant une diminution de la densité des cheveux. Ceux-ci poussent plus lentement, deviennent plus fins, moins facilement coiffables. Leur robustesse est mise à l’épreuve et on peut les retrouver par poignées sur la brosse car ils se cassent ou chutent.

Picotements ou fourmillements dans les extrémités

Ces symptômes qui peuvent paraître étranges, existent bel et bien dès la préménopause ! Ces fourmillements ou picotements surviennent à n’importe quel moment de la journée et peuvent toucher n’importe quelle partie du corps. Néanmoins, ils affectent généralement les pieds, les jambes, les bras et les mains.

Démangeaisons cutanées

La chute drastique de la production d’hormones altère les fonctions cellulaires et immunitaires de la peau, créant ainsi un terrain particulièrement favorable aux réactions allergiques et aux démangeaisons. Le film hydrolipidique qui fonctionne comme une barrière de protection de la peau est affaibli et ne peut plus remplir sa mission de bouclier face aux agressions extérieures et aux problèmes internes. La peau s’irrite, s’assèche, devient rugueuse ou s’enflamme et réagit davantage aux allergies. Les démangeaisons et l’envie de se gratter deviennent alors inévitable dans de nombreux cas.

Modification de la voix

Indépendamment de la ménopause, la voix change au cours de la vie avec l’âge et l’évolution naturelle du corps. Les articulations de la mâchoire sont moins souples, les cordes vocales prennent de l’âge, la masse musculaire s’amoindrit, la voix peut donc subir quelques modifications. Elle peut devenir plus grave, les enrouements et le besoin de l’éclaircir plus fréquents. Ainsi, sachant que le manque évident d’œstrogènes cause la sécheresse des muqueuses, il n’est pas hasardeux de constater que les cordes vocales s’abîment davantage et que le timbre de la voix soit modifié.

D’ailleurs, une étude d'Audrey Machtou (2011), publiée dans l’Université de Nice Sophia Antipolis 3 , portant sur les modifications de la voix liées à l’âge, en particulier après la ménopause, confirme un affaiblissement des aigus et une raucité liée à des modifications hormonales et laryngées.

Odeurs corporelles modifiées

Nous avons tous un parfum « unique ». Et au cours de notre vie, de l’enfance au « grand âge », en passant par l’adolescence, l’odeur de notre corps évolue. A la ménopause, les femmes ne produisent plus d’œstrogènes, mais leur taux de testostérone augmente (en petite quantité). De plus, l’organisme produit davantage de sébum (substance grasse sur la peau). Ces phénomènes combinés, associés aux symptômes vasomoteurs (bouffées de chaleur, sueurs nocturnes) modifient le comportement du microbiote cutané (bactéries sur la peau) en répandant une odeur corporelle particulière.

Allergies nouvelles ou aggravées

Les hormones féminines jouent un rôle essentiel dans la protection et le bon fonctionnement du système immunitaire, des barrières naturelles de la peau, des intestins et des voies respiratoires. Mais lorsque ces hormones chutent, le système immunitaire devient plus sensible et réactif, les barrières du corps laissent plus facilement passer des substances allergènes et le microbiote peut aussi se déséquilibrer, favorisant l’inflammation et les réactions allergiques. Par ces phénomènes, certaines allergies peuvent s’aggraver et de nouvelles peuvent survenir.

 

 

Symptômes Gynécologiques et Urinaires

Règles irrégulières

En préménopause, les règles deviennent irrégulières à cause de la baisse progressive des hormones sexuelles (œstrogènes et progestérone) et des ovulations moins fréquentes.

Certains cycles sont courts, d’autres plus longs, d’autres encore complètement imprévus. Les règles peuvent être quelquefois plus abondantes, d’autres fois moins, ou complètement absentes durant plusieurs mois.

Le corps se prépare doucement à accueillir la fin de la procréation et la ménopause... .

Sécheresse vaginale

La sécheresse vaginale est un assèchement des muqueuses vaginales. Elle s’inscrit dans ce que l’on appelle le syndrome génito-urinaire de la ménopause (SGUM), car elle est souvent associée à des troubles urinaires.

Les œstrogènes maintiennent l’élasticité, l’épaisseur et la lubrification naturelle de la muqueuse vaginale. La diminution et plus tard la disparition de leur production, entraîne un amincissement et un assèchement des tissus. La flore vaginale est perturbée et les risques d’irritation et d’infections peuvent survenir à tout moment. Cette sécheresse peut se ressentir de façon permanente ou uniquement lors des rapports sexuels. Des brûlures vaginales, des démangeaisons, des infections vaginales ou des gênes urinaires peuvent aggraver l’inconfort ressenti.

Selon l'étude de Henri Azaïs (2019), publiée dans Gynécologie Obstétrique Fertilité & Sénologie 4 , analyse l’importance et la prévalence de la sécheresse vaginale chez les femmes ménopausées, notamment après un traitement pour cancer du sein, où elle atteint 42 à 70 % des patientes. Elle confirme le rôle majeur du déficit œstrogénique dans la survenue de la sécheresse vaginale et ses conséquences sur la qualité de vie intime et sexuelle.

Diminution de la libido

La baisse du désir sexuel est fréquente en période de préménopause et de ménopause. Plusieurs facteurs entrent en jeu, que ce soient la baisse d’œstrogènes, la fatigue, les troubles du sommeil, le stress ou l’anxiété. Mais ce qui est le plus documenté et le plus difficile à accepter, c’est la sécheresse vaginale. La crainte de ne pas être « à la hauteur » vis à vis du partenaire, la douleur ressentie lors des rapports sexuels, la sensation d’avoir un corps « vieilli », sont autant d’éléments qui troublent la libido.

Selon une étude de B. Letombe (2012), publiée dans Menopause et Sexualite 5 , a démontré l’impact des modifications hormonales sur la sexualité féminine autour de la ménopause. Elle met en évidence la baisse de la libido comme symptôme fréquent, principalement lié à la diminution des œstrogènes et des androgènes.

Infections urinaires

Qui dit infections urinaires dit vessie et urètre. Les bactéries en cause provoquent des brûlures lors de la miction, des envies pressantes et des douleurs pelviennes (partie inférieure de l'abdomen qui renferme les intestins, les uretères inférieurs et la vessie) émergent. La muqueuse urinaire est fragilisée, la barrière naturelle contre les bactéries n’existe plus et la vessie est hyperactive. Les incontinences urinaires peuvent aussi se manifester de manière récurrentes (perte accidentelle ou involontaire d'urine par l’urètre).

Une revue médicale actualisée de Bruxelles, détaille les conséquences du déficit œstrogénique après la ménopause, notamment sur les tissus urogénitaux. D'après l'étude de S. Rozenberg, et al (2018), publiée dans Service Gynécologie-Obstétrique, CHU Saint-Pierre, ULB 6 , elle met en évidence que la diminution des œstrogènes entraîne un amincissement et une perte d’élasticité des muqueuses vaginales et urinaires, favorisant les infections urinaires récurrentes.

Symptômes Bucco-dentaires

Sensation de brûlure dans la bouche et problèmes dentaires

Les problèmes dentaires et les sensations de brûlure sont souvent associés. Les caries, le déchaussement des dents, la bouche asséchée et les douleurs gingivales fragilisent la muqueuse buccale. La salive devient plus acide, favorisant les inflammations.

Symptômes cardiaques

Tachycardie et palpitations

Ces symptômes peuvent être très impressionnants mais ils sont en général bénins et sans danger même s’ils se manifestent à tout moment du jour et de la nuit. Le cœur s’emballe, les battements sont forts, rapides, irréguliers… Leur prévalence est due en général aux troubles du sommeil, aux bouffées de chaleur, au stress ou à l’anxiété. Mais ils peuvent être aussi la conséquence d’une prise importante de poids (le cœur s’essouffle) ou d’une hypertension artérielle. Une vigilance est alors nécessaire et une visite chez le cardiologue pourrait être recommandée.

Car les risques cardiovasculaires comptent parmi les symptômes ressentis, notamment lors de la ménopause.

Un rapport de C. A. Stuenkel (2023), publiée dans l’International Menopause Society 7 , met en lumière l'augmentation significative du risque de maladies cardiovasculaires après la ménopause, liée à la chute des œstrogènes, qui, jusque-là avaient un rôle protecteur. Des données précises sont rapportées sur l'élévation du risque d'hypertension, infarctus du myocarde, troubles du rythme cardiaque et accidents vasculaires cérébraux en postménopause.

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ThéraFémina vous aide à vaincre les 34 symptômes de la préménopause et la ménopause

Vous êtes préménopausée ou déjà ménopausée et vous avez vécu ou vivez encore l’un ou plusieurs des symptômes cités ici ? Soyez rassurée, ces symptômes ne sont pas immuables et nous pouvons vous aider à les gérer. Grâce au programme personnalisé que nous avons mis en place, et à l’accompagnement de nos coachs et de nos expertes de la santé féminine, nous pouvons vous aider à mieux identifier les souffrances que vous ressentez et les solutions pour les éradiquer. Une foule de conseils et d’outils sont mis à votre disposition pour atteindre vos objectifs de bien-être et de bien-vieillir. Ici la bienveillance est de rigueur. Nous répondrons à vos questions et vous guiderons tout au long de votre parcours pour vivre votre préménopause et votre ménopause sereinement.

 

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