Douleurs mammaires et ménopause : comprendre les causes et les traitements naturels efficaces
Les douleurs mammaires, également appelées mastodynies, sont un symptôme fréquent au cours de la périménopause et de la ménopause. Elles se traduisent par une sensation de tension, de lourdeur ou de sensibilité dans un ou les deux seins, parfois sans cause apparente. Ces douleurs, souvent inquiétantes pour les femmes concernées, sont généralement bénignes mais peuvent perturber la qualité de vie. Leur apparition ou leur intensification à cette période de la vie s’explique principalement par les fluctuations hormonales, en particulier la baisse des œstrogènes et de la progestérone. Ces variations influencent directement la composition et la sensibilité du tissu mammaire.

Dans cet article, nous allons explorer les causes possibles de ces douleurs, différencier les formes bénignes de celles qui nécessitent une consultation, et présenter des solutions naturelles et des conseils pratiques pour les soulager efficacement.
Comprendre les douleurs mammaires pendant la ménopause
Définition des douleurs mammaires (mastodynies)
La mastodynie fait référence à la douleur ou à la sensibilité ressentie dans les seins. Elle peut être classée en deux grandes catégories : la douleur cyclique, qui est liée aux fluctuations hormonales du cycle menstruel, et la douleur non cyclique, qui survient indépendamment de ce cycle. La douleur cyclique est généralement ressentie avant les menstruations, tandis que la douleur non cyclique peut survenir à tout moment, particulièrement après la ménopause.
Fréquence du symptôme chez les femmes en périménopause et ménopause
Les douleurs mammaires sont relativement courantes pendant la périménopause, période durant laquelle les variations hormonales sont fréquentes. Selon une étude, environ 40 % des femmes éprouvent des douleurs mammaires à ce stade de la vie, souvent dues à un déséquilibre hormonal entre les œstrogènes et la progestérone. Après la ménopause, la fréquence des douleurs mammaires diminue généralement, mais elles peuvent persister chez certaines femmes, souvent en raison de facteurs non hormonaux, tels que des troubles bénins ou des facteurs psychologiques.
Différences entre douleurs mammaires cycliques et non cycliques
Les douleurs mammaires cycliques se manifestent souvent sous forme de douleurs bilatérales et diffuses qui apparaissent avant les menstruations, puis disparaissent à la fin de celles-ci. Elles sont typiquement associées aux fluctuations hormonales naturelles du cycle menstruel. En revanche, les douleurs mammaires non cycliques sont plus courantes après 40 ans et peuvent être unilatérales, localisées et parfois persistantes. Ces douleurs sont indépendantes du cycle menstruel et sont plus fréquentes pendant la périménopause et après la ménopause.
Causes principales des douleurs mammaires à la ménopause
Fluctuations hormonales : Diminution des œstrogènes et de la progestéron
D'après une étude de Dominico Santoro, et al (2020), publiée dans le Journal of Clinical Medecine 1 , la transition ménopausique est caractérisée par une baisse progressive des hormones sexuelles féminines, notamment les œstrogènes et la progestérone. Cette diminution hormonale peut entraîner une sensibilité accrue des tissus mammaires, conduisant à des douleurs ou une gêne. Une étude a mis en évidence que les femmes en périménopause présentent une prévalence plus élevée de douleurs mammaires, suggérant un lien entre les fluctuations hormonales et ces symptômes.
Modifications du tissu mammaire : Réduction de la glande et augmentation de la graisse
Avec l'âge et la diminution des hormones, le tissu mammaire subit des changements significatifs. La proportion de tissu glandulaire diminue, tandis que le tissu adipeux augmente, ce qui peut altérer la texture et la sensibilité des seins. Ces modifications peuvent contribuer à l'apparition de douleurs mammaires non cycliques chez les femmes ménopausées.
Rétention d’eau et inflammation locale
La rétention d'eau, souvent observée pendant la périménopause, peut entraîner un gonflement des tissus mammaires, augmentant ainsi la sensibilité et la douleur. De plus, l'inflammation locale, résultant de plusieurs facteurs y compris des changements hormonaux à la ménopause pouvant impacter le transit intestinal et exacerber certains symptômes. Une étude a suggéré que les variations de poids et les changements hormonaux peuvent influencer la densité mammaire, ce qui pourrait être lié à des douleurs mammaires accrues.
Kystes mammaires bénins et fibrokystose
Les kystes mammaires bénins et la fibrokystose sont des affections courantes qui peuvent provoquer des douleurs mammaires, en particulier chez les femmes en périménopause. Ces conditions sont caractérisées par la formation de masses ou de kystes remplis de liquide dans le tissu mammaire, souvent sensibles au toucher. Bien que généralement bénignes, elles peuvent causer une gêne significative.
Médicaments : THS, traitements hormonaux ou certains antidépresseurs
D'après une étude de Rachel Murphy, et al (2023), publiée dans le VerryWell Health 2 , le traitement hormonal substitutif (THS) est couramment utilisé pour atténuer les symptômes de la ménopause. Cependant, il peut également influencer la sensibilité mammaire. De plus, certains antidépresseurs, notamment les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), peuvent avoir des effets secondaires liés aux seins. Il est essentiel d'évaluer les risques et les bénéfices de ces traitements en consultation avec un professionnel de santé.
Symptômes associés et signes qui doivent alerter
Type de douleur : diffuse, localisée, unilatérale ou bilatérale
D'après une étude de Heather Jones, et al (2024), publiée dans le VerryWell Health 3 , les douleurs mammaires pendant la ménopause peuvent se présenter de différentes manières. Elles peuvent être diffuses ou localisées, affectant un seul sein (unilatérales) ou les deux (bilatérales). Ces douleurs sont souvent non cycliques, c'est-à-dire qu'elles ne suivent pas le cycle menstruel, et peuvent être liées à des changements hormonaux, à des modifications du tissu mammaire ou à d'autres facteurs. Il est essentiel de surveiller la nature de la douleur et de consulter un professionnel de santé en cas de doute.
Autres symptômes fréquents à la ménopause (bouffées de chaleur, troubles du sommeil)
La ménopause s'accompagne de divers symptômes, notamment des bouffées de chaleur et des troubles du sommeil. Les bouffées de chaleur sont des sensations soudaines de chaleur intense, souvent accompagnées de sueurs nocturnes, qui peuvent perturber le sommeil. Les troubles du sommeil incluent l'insomnie, les réveils fréquents et une diminution de la qualité du sommeil. Ces symptômes sont principalement dus à la baisse des niveaux d'œstrogènes, qui affecte la régulation de la température corporelle et les cycles de sommeil.
Symptômes inhabituels : écoulement, masse palpable, déformation, douleur intense
Certains symptômes mammaires doivent alerter, notamment un écoulement anormal du mamelon, la présence d'une masse palpable, une déformation du sein ou une douleur intense et persistante. Ces signes peuvent indiquer des conditions plus graves, telles qu'une infection, une inflammation ou, dans de rares cas, un cancer du sein. Il est crucial de consulter un professionnel de santé pour un diagnostic précis et un traitement approprié.
Quand consulter un professionnel de santé
Il est recommandé de consulter un professionnel de santé si vous ressentez des douleurs mammaires persistantes, si vous observez des changements dans la texture ou l'apparence de vos seins, ou si vous présentez des symptômes inhabituels tels qu'un écoulement du mamelon ou une masse palpable. Une évaluation médicale permettra de déterminer la cause des symptômes et de proposer un traitement adapté.
Solutions naturelles pour soulager les douleurs mammaires
Solutions naturelles pour soulager les douleurs mammaires à la ménopause:
Plantes médicinales
D'après une étude de Lina Liana Ahmad Adni,et al (2021), publiée dans le International Journal of Environmental Research and Public Health,4 , l’huile d’onagre est une source importante d’acide gamma-linolénique (GLA), un oméga-6 ayant des propriétés anti-inflammatoires. Ce composé intervient dans la régulation des prostaglandines, substances impliquées dans l’inflammation et la douleur. Chez les femmes en périménopause ou ménopause, cette huile a démontré des effets bénéfiques pour réduire la fréquence et l’intensité des douleurs mammaires, notamment lorsqu’elles sont d’origine hormonale. Une étude randomisée a confirmé que la supplémentation en huile d’onagre pendant 6 semaines diminue significativement les douleurs liées à la mastalgie, en particulier chez les femmes souffrant aussi de bouffées de chaleur nocturnes .
Gattilier (Vitex agnus-castus) : régulateur hormonal naturel
Le gattilier est une plante qui traite les symptômes de la ménopause, traditionnellement utilisée pour soulager les troubles menstruels et les douleurs mammaires. Son efficacité repose sur sa capacité à moduler la production de prolactine, souvent impliquée dans la mastodynie. Des recherches montrent qu’une supplémentation quotidienne en extraits de gattilier (20 mg/j) sur une période de 3 mois améliore nettement les douleurs mammaires, y compris chez des femmes ménopausées présentant un déséquilibre hormonal persistant.
Compléments alimentaires Oméga-3 : moduler l’inflammation chronique associée à la ménopause
Les oméga-3, présents notamment dans les poissons gras (saumon, maquereau) et les graines de lin, sont connus pour leurs effets anti-inflammatoires systémiques. Chez les femmes ménopausées, une alimentation pauvre en oméga-3 est associée à une sensibilité accrue aux douleurs diffuses, y compris mammaires. Une revue récente a souligné que l’augmentation des apports en EPA et DHA pourrait réduire la douleur en diminuant les cytokines pro-inflammatoires .
Magnésium : agir sur les tensions musculaires et nerveuses
Le magnésium est un minéral clé dans la régulation neuromusculaire et la gestion du stress, deux facteurs importants dans les douleurs mammaires non hormonales. Une déficience en magnésium peut aggraver la perception de la douleur. Il joue également un rôle dans l’équilibre du système nerveux autonome, et des données indiquent que sa supplémentation améliore la qualité du sommeil et réduit la perception des douleurs diffuses dans le contexte de la ménopause .
Vitamine E : antioxydant protecteur des tissus mammaires
La vitamine E, par son action antioxydante, protège les membranes cellulaires du stress oxydatif, particulièrement élevé pendant la transition ménopausique. Elle est aussi impliquée dans la réduction des douleurs liées à la fibrokystose mammaire. Une étude menée sur des femmes en post-ménopause a montré une amélioration des douleurs mammaires après une supplémentation de 400 UI par jour pendant 2 mois .
Thérapies physiques et mesures locales
Compresses chaudes ou froides : soulagement immédiat selon le type de douleur
Les compresses chaudes sont indiquées en cas de douleurs liées à des tensions musculaires ou à une mauvaise circulation, favorisant la vasodilatation et la détente tissulaire. Les compresses froides, à l’inverse, sont efficaces pour calmer une inflammation locale ou une douleur aiguë. Leur usage en alternance peut aussi avoir un effet bénéfique en cas de mastodynie récurrente. Cette approche simple est souvent recommandée en complément d’un traitement plus global .
Approche nutritionnelle anti-inflammatoire
Réduction du sel, du sucre et des aliments ultra-transformés Une alimentation riche en sodium, en sucres simples et en produits ultra-transformés favorise la rétention d’eau et les phénomènes inflammatoires. Chez les femmes ménopausées, cette inflammation chronique de bas grade est associée à plusieurs symptômes, dont les douleurs mammaires. Réduire le sel diminue également la congestion des tissus mammaires liée à la rétention hydrique .
Favoriser les antioxydants et les acides gras protecteurs
L’augmentation des apports en aliments riches en antioxydants (baies, légumes verts, curcuma, thé vert) permet de lutter contre l’oxydation cellulaire. En parallèle, les huiles végétales de qualité (huile d’olive, colza, lin) contribuent à la fluidité des membranes cellulaires et à l’équilibre hormonal. Ce mode alimentaire a aussi un effet positif sur le poids, qui, lorsqu’il est en excès, constitue un facteur aggravant des douleurs mammaires .
Gestion du stress et hygiène de vie
Relaxation, activité physique douce et amélioration du sommeil Le stress est reconnu comme un amplificateur de la douleur, y compris mammaire, par l’activation du cortisol et des voies nerveuses sensitives. La relaxation (sophrologie, cohérence cardiaque, méditation de pleine conscience) diminue les tensions musculaires et nerveuses. Une activité physique modérée et régulière (marche rapide, yoga) contribue également à l’équilibre émotionnel et hormonal, tout en favorisant un meilleur sommeil. Améliorer la qualité du sommeil est essentiel pour réduire la perception des douleurs et diminuer les inflammations nocturnes .
Gestion quotidiens et hygiène de vie pour soulager les douleurs mammaires à la ménopause
Choisir un soutien-gorge adapté à sa morphologie et à la sensibilité
D'après une étude, et al(2023), publiée sur Umvie 5 , le port d’un soutien-gorge mal adapté peut intensifier la sensibilité mammaire, notamment chez les femmes ménopausées dont les tissus mammaires deviennent plus fragiles. À cette période de la vie, le tissu glandulaire diminue et est remplacé par un tissu adipeux, rendant les seins plus sensibles aux frottements et aux pressions. Il est recommandé de privilégier les soutien-gorge sans armatures, à larges bretelles et avec un tissu respirant, pour limiter les points de pression et les irritations. Une étude a démontré que l’ajustement correct de la taille du soutien-gorge permet de réduire de manière significative la douleur mammaire non pathologique .
Tenir un journal des douleurs pour identifier les facteurs aggravants
L’utilisation d’un journal alimentaire et symptomatique permet d’observer des corrélations entre certaines habitudes de vie (alimentation, niveau de stress, activité physique) et les épisodes douloureux. Cette auto-surveillance améliore la compréhension des déclencheurs personnels (comme le cycle, certains aliments ou périodes de fatigue accrue) et aide à ajuster les comportements de manière ciblée . Cet outil est également utile dans la prise en charge intégrative avec le médecin ou le diététicien.
Réduire les stimulants (café, alcool) si sensibilisation
D'après une étude de Ernster, V.L, et al (1982), publiée dans le American Journal of Epidemiolgy 6 La caféine et l’alcool sont deux stimulants fréquemment impliqués dans l’exacerbation des mastodynies non cycliques. L'étude menée par Ernster et al. a mis en évidence une réduction des douleurs mammaires chez certaines femmes ayant diminué leur consommation de caféine . Il est conseillé de faire un test d’éviction sur plusieurs semaines pour évaluer la sensibilité individuelle, notamment en cas de consommation régulière de café, thé, sodas ou chocolat noir.
Pratiquer une activité physique modérée et régulière
D'après une étude de Daley, A.J, et al (2008), publiée dans le International Journal of Obstetrics and Gyneacology 7 L’activité physique joue un rôle clé dans la régulation hormonale et dans la réduction de l’inflammation chronique. Des exercices comme la marche rapide, le yoga, ou la natation améliorent la circulation lymphatique, réduisent les tensions thoraciques et favorisent une meilleure gestion du stress – autant de facteurs impliqués dans les douleurs mammaires . De plus, l’exercice a des effets bénéfiques sur l’humeur et le sommeil, qui eux-mêmes influencent la perception de la douleur.
Améliorer la qualité du sommeil : nutrition et conseils hygiéno-diététiques
La qualité du sommeil est souvent perturbée à la ménopause, et un sommeil non réparateur augmente la sensibilité aux douleurs. Il est démontré que le manque de sommeil peut exacerber la douleur en diminuant les seuils de tolérance (26). L’adoption d’une routine régulière (heure de coucher constante, lumière tamisée le soir, pas d’écrans une heure avant) est essentielle. D’un point de vue nutritionnel, certains micronutriments comme le magnésium, le besoin en calcium à la ménopause et les vitamines B6 et B12 jouent un rôle dans la régulation du sommeil et du système nerveux.
Des aliments riches en tryptophane (comme la banane, les flocons d’avoine ou les œufs) favorisent la production de sérotonine et de mélatonine, hormones impliquées dans le sommeil réparateur. L’éviction des repas riches en graisses et en sucres rapides le soir peut aussi améliorer la qualité du repos .
Complément nutritionnel : adapter son alimentation pour réduire les douleurs mammaires à la ménopause
D'après une étude de Ziaei,S , et al ( 2005), publiée dans le Breast Disease 8 , la nutrition est un allié contre la prise de poids à la ménopause, et joue un rôle essentiel dans la modulation des douleurs mammaires en période de ménopause. Une alimentation anti-inflammatoire permet de réduire la sensibilité tissulaire et de favoriser un équilibre hormonal. On recommande une consommation accrue d’aliments riches en antioxydants (fruits rouges, légumes verts, curcuma, gingembre) et en acides gras oméga-3 (poissons gras, graines de lin, noix), connus pour leur effet protecteur sur les tissus mammaires et leur rôle anti-inflammatoire .
Limiter les graisses saturées (charcuteries, fritures), les sucres raffinés et les excès de sel contribue également à la réduction des phénomènes de rétention d’eau durant la ménopause et des douleurs cycliques. Des études montrent qu’une alimentation de type méditerranéenne, riche en fibres, légumineuses et bonnes graisses, est associée à une meilleure tolérance aux fluctuations hormonales. Enfin, maintenir un bon statut en vitamine D, magnésium et iode pourrait aider à réguler les douleurs mammaires tout en améliorant la santé osseuse et thyroïdienne chez les femmes ménopausées
- 1L'étude de Dominico Santoro,et al (2020), publiée dans le Journal of Clinical Medecine
- 2L'étude de Rachel Murphy, et al (2023), publiée dans le VerryWell Health
- 3L'étude de Heather Jones, et al (2024),publiée dans le VerryWell Health
- 4L'étude de Lina Liana Ahmad Adni,et al (2021), publiée dans le International Journal of Environmental Research and Public Health
- 5L'étude ,et al(2023), publiée sur Umvie
- 6L'étude de Ernster, V.L, et al (1982), publiée dans le American Journal of Epidemiolgy
- 7L'étude de Daley, A.J, et al (2008), publiée dans le International Journal of Obstetrics and Gyneacology
- 8L'étude de Ziaei,S , et al ( 2005), publiée dans le Breast Disease
Conclusion
Les douleurs mammaires à la ménopause, bien qu’angoissantes, sont le plus souvent bénignes. Elles résultent d’un ensemble complexe de facteurs : fluctuations hormonales, modifications du tissu mammaire, inflammations locales, voire facteurs comportementaux ou environnementaux. Comprendre leur origine permet de mieux les prendre en charge. Il ne faut pas négliger les signes d’alerte comme une douleur unilatérale persistante, une masse palpable ou un écoulement mammaire, qui nécessitent une consultation médicale rapide.
La prévention et la prise en charge de ces douleurs peuvent reposer sur des approches complémentaires : hygiène de vie, soutien psychologique, adaptations vestimentaires, mais aussi solutions naturelles et nutritionnelles. Une alimentation équilibrée, anti-inflammatoire et riche en micro-nutriments, combinée à une activité physique régulière et une gestion du stress, peut significativement améliorer la qualité de vie des femmes concernées.
FAQ: Douleurs mammaires et ménopause : comprendre les causes et les traitements naturels efficaces
- Pourquoi a-t-on des douleurs mammaires à la ménopause ?
-
Les douleurs mammaires à la ménopause sont principalement dues aux fluctuations hormonales, notamment à la baisse des œstrogènes et de la progestérone. Ces changements affectent la composition du tissu mammaire, provoquant tension, sensibilité ou gêne dans un ou deux seins.
- Faut-il s’inquiéter des douleurs mammaires à cette période
-
Dans la grande majorité des cas, ces douleurs sont bénignes. Toutefois, il est important de consulter un médecin si la douleur est intense, unilatérale, persistante, ou s’il y a un écoulement anormal ou une masse palpable, pour exclure une cause plus sérieuse.
- Quels gestes naturels peut-on adopter pour soulager les douleurs mammaires à la ménopause ?
-
Plusieurs approches naturelles peuvent aider à atténuer les douleurs mammaires à la ménopause:
L’alimentation anti-inflammatoire, riche en oméga-3, en antioxydants et pauvre en sucres raffinés, aide à réduire l'inflammation.
Les plantes comme l’huile d’onagre ou le gattilier peuvent réguler les déséquilibres hormonaux.
L’activité physique régulière améliore la circulation et diminue le stress, deux facteurs liés aux douleurs.
Des gestes simples, comme porter un soutien-gorge adapté, utiliser des compresses chaudes ou froides, ou encore améliorer son sommeil, peuvent également faire une vraie différence au quotidien.
Sources:
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